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Jeunesse Sport

Oriane Bertone, une grimpeuse en pleine ascension

27.09.2023
par Maévane Mas

Oriane Bertone est une sportive de haut niveau en escalade. Née à Nice, elle a vécu une grande partie de sa vie à La Réunion. C’est là-bas qu’elle découvre pour la première fois les plaisirs de l’escalade et qu’elle y prend goût. À 16 ans, elle emménage à Paris afin de se concentrer à 100% sur sa pratique.

Aujourd’hui âgée de 18 ans, Oriane voyage autour du monde pour sa passion et décroche les meilleures places du classement, dont la seconde place aux championnats du monde qui ont pris place à Berne au mois d’août dernier.

Oriane Bertone

Image: BlackSunCorp

Oriane, quel a été ton parcours en tant que grimpeuse ?

J’ai commencé l’escalade sur l’île de la Réunion à l’âge de 8 ans. À l’époque, c’était un sport montant, alors on n’avait pas beaucoup de salles ou de structures déjà implantées. J’ai donc d’abord fait de l’escalade en extérieur. J’ai débuté les compétitions à l’âge de 16 ans et tout s’est rapidement bien passé pour moi. J’ai obtenu la deuxième place lors de ma première coupe du monde en 2021 et j’ai récemment décroché six médailles en argent puis une en or. C’est toujours aussi beau de monter sur le podium, d’autant plus que le niveau est très élevé.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de pratiquer ce sport ?

J’ai essayé beaucoup de sports avant de me retrouver dans l’escalade : de la lutte, de l’équitation, de la natation, etc. Puis je suis tombée sur l’escalade un peu par hasard. Mes parents m’avaient inscrite à un centre aéré à l’île de la Réunion où nous avons fait une activité escalade. Cela m’a tout de suite plus, j’ai directement accroché.

Quelle a été pour toi la plus grande difficulté dans ton parcours sportif ?

Jusqu’à récemment, j’étais encore en études. J’ai été jusqu’en Terminale et j’ai décidé de ne pas passer le bac pour me concentrer davantage sur l’escalade. Cela a été une décision difficile à prendre, mais cela ne veut pas dire que je fais une croix définitive sur les études. Je compte bien m’y remettre, il y aura une suite à ce chapitre de ma vie.

Comment as-tu fait jusqu’ici pour gérer ta vie scolaire, sportive et sociale ?

Ce n’était pas facile. J’ai fait l’école en présentiel jusqu’à la 5ème et à partir de là j’ai commencé l’école à la maison. C’était le début de ma transition vers le sport de très haut niveau et cela m’a permis de me concentrer davantage sur ma pratique. Je n’avais plus vraiment de vie sociale en dehors de l’escalade, mais cela m’allait très bien comme ça. J’étais très concentrée sur ma famille, l’escalade et mon investissement. D’ailleurs, mes copains actuels et de l’époque étaient déjà des grimpeurs.

Quelle est la compétition qui te laisse particulièrement un bon souvenir ?

Tout d’abord, mes premiers championnats du monde à Arco en 2019. C’était ma première compétition vraiment importante. Cette année-là, j’ai participé à toutes les coupes d’Europe, en bloc et en difficulté, et je les ai toutes gagnées (rires). Je découvrais la scène internationale qui était un vrai objectif pour moi. Pour les plus récentes, je pense aux championnats d’Europe à Munich qui ont été un moment de ma carrière très spécial. Et puis bien sûr, cette deuxième place obtenue lors du championnat du monde à Berne. J’en garde aussi un souvenir amer car je n’ai pas réussi à prendre l’une des places pour les Jeux Olympiques mises en jeu. Mais je reste vice-championne du monde, ce qui est très beau.

Des projets pour les mois à venir ?

Je me réjouis de pouvoir me reposer un peu et de m’entraîner chez moi à Paris. D’autant plus qu’en octobre, il y a le tournoi européen de qualification olympique. Donc je vais y aller à fond et me donner à 100% !

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