marie curie
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Portrait Femmes

Marie Curie : la détermination d’un génie

30.09.2022
par Andrea Tarantini

Née en 1867 à Varsovie, Marie Skłodowska-Curie, plus connue sous le nom de Marie Curie, est une scientifique d’exception et la première femme à avoir reçu un prix Nobel. Récompensée dans les domaines de la physique et de la chimie respectivement en 1903 et 1911, elle a grandement contribué à l’avancée de la science. Ses recherches l’ont en effet menée à la découverte du polonium, à l’isolation du radium métallique à l’état pur, à la détermination de sa masse atomique et, avec son mari Pierre Curie, à des travaux sur les événements radioactifs. Focus sur une femme ambitieuse et inspirante dotée d’une intelligence rare.

Marie Curie a toujours été entourée par les sciences, sa passion. Née d’un père professeur de mathématiques et physique et d’une mère institutrice, elle a en effet eu un penchant pour les études scientifiques dès son plus jeune âge. Ses parents l’ont par ailleurs toujours encouragée à étudier et à exceller à l’école. Ses résultats scolaires témoignent de son intelligence et de sa détermination.

Très jeune, Marie Curie s’engage en faveur de l’instruction des jeunes filles. Âgée de 24 ans, elle arrive ensuite à la faculté de Sciences de la Sorbonne, travaille dur et obtient ses licences en sciences physiques puis mathématiques. En laboratoire, alors qu’elle travaille sur les propriétés magnétiques de certains aciers, elle rencontre Pierre Curie, physicien renommé et expert du magnétisme qu’elle épousera en 1895. Bien qu’elle ait une vie de famille bien remplie, elle poursuit ses recherches sur le magnétisme, publie ses recherches et est récompensée à plusieurs reprises.

Sa soif de savoir n’est toutefois pas satisfaite. Ainsi, encouragée par son mari, elle se lance dans une thèse de physique et travaille sur l’uranium, plus précisément sur les propriétés des rayonnements invisibles émis par l’uranium, récemment découvertes par Henri Becquerel. Ses travaux sur la radioactivité l’amènent à travailler avec des minerais d’uranium tels que la pechblende dans lesquels, en collaboration avec Pierre Curie, elle découvre deux nouveaux éléments radioactifs: le polonium et le radium.

Ces découvertes permettent aux deux scientifiques d’obtenir d’excellentes mentions et des récompenses telles que les prix Nobels, de gagner en renommée, pour Pierre, d’obtenir une chaire de professeur ainsi qu’un laboratoire à la Sorbonne et, pour Marie, d’y devenir cheffe de travaux. Élu membre de l’Académie des sciences, Pierre meurt d’un tragique accident de la route en 1906. Elle reprend alors la chaire de son défunt mari, devenant la première femme enseignante à la Sorbonne à 39 ans. Elle ne cesse de se cultiver et continue ses travaux sur le radium en obtenant le prix Nobel de chimie.

Infatigable et engagée en faveur du peuple, elle organise lors de la Première Guerre mondiale le service de radiologie des armées et travaille à la formation d’infirmières spécialisées en radiologie. Marie Curie continuera à étudier les rayonnements avec passion et elle mourra en 1934 d’une leucémie causée par une trop forte exposition.

Texte Andrea Tarantini

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