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Digitalisation Innovation Technologie

La Corée du Sud mise sur le metaverse

12.03.2022
par Melanie Cubela

Les deux grands thèmes qui circulent actuellement dans le monde de la tech sont les jetons non fongibles, ou NFT, et le metaverse. En ce qui concerne ce dernier, certains sont effrayés et d’autres enthousiastes. Mais aucun pays n’est aussi confiant que la Corée du Sud. D’une formation au metaverse à un gouvernement en metaverse, les projets de la Corée du Sud méritent d’être mis en avant, bien qu’ils soient discutables. Où cela va-t-il nous mener? Et quels sont les autres projets pour le metaverse?

Grâce à Internet et aux médias sociaux, un monde numérique a vu le jour. Selon Mark Zuckerberg, CEO de Meta, à l’avenir, on ne devrait pas seulement avoir accès à Internet, mais pouvoir y participer et s’y déplacer. Le metaverse, ou métavers, devrait devenir une sorte d’univers numérique parallèle.

Qu’est-ce qu’un metaverse?

Facebook a été rebaptisé Meta en octobre 2021 et travaille aujourd’hui à son propre metaverse. Pour l’instant, un prototype appelé Horizon World a été mis en ligne, mais d’autres entreprises ont pris les devants. Les trois premiers metaverse de l’année 2022 sont Decentraland, Somnium Space et The Sandbox.

Le concept de base de tous les metaverse est le même. Ils servent à la découverte de mondes virtuels, à la création d’œuvres d’art ou de bâtiments numériques et au commerce de NFT sous forme d’avatars, de terrains ou d’autres objets. Le concept de commerce existe également dans le méta-monde et est appelé play to earn. La monnaie utilisée pour le paiement est l’Ethereum, ou ETH. The Sandbox possède même sa propre crypto-monnaie.

Comment accéder au metaverse?

Pour accéder au metaverse, il faut des lunettes de réalité virtuelle et un terminal matériel, par exemple un téléphone portable ou un ordinateur, et éventuellement une application. Selon le fournisseur, il est possible d’acheter d’autres équipements VR tels qu’un casque, des contrôleurs ou encore des gants, qui devraient être disponibles pour le metaverse. Ensuite, on choisit dans lequel des différents metaverse on veut entrer.

La Corée du Sud et le metaverse

Selon le magazine en ligne Ada, le gouvernement municipal de Séoul a annoncé début novembre 2021 qu’il allait investir l’équivalent de 2,8 milliards d’euros dans sa propre plateforme Metaverse afin de révolutionner la bureaucratie. L’objectif est qu’à partir de 2023, les habitants de la capitale puissent effectuer leurs démarches administratives de manière virtuelle à l’aide d’un casque et de lunettes VR. Un autre avantage de l’alternative virtuelle serait par exemple la possibilité de se rendre à un rendez-vous à la mairie sans devoir rester dans les embouteillages ou prendre un numéro d’attente.

Une conférence de presse sud-coréenne a déjà donné un aperçu de l’avenir numérique. Une réunion animée virtuellement a été organisée avec le maire de Séoul Oh Se-Hoon sur scène et les journalistes ont pu y participer sous forme d’avatars et poser des questions. Selon cryptoslate.com, la Corée du Sud prévoit de devenir le cinquième plus grand marché de metaverse d’ici 2026. Le pays entend travailler avec 220 entreprises de metaverse pour créer une «Académie de metaverse», avec pour objectif de former 40 000 experts d’ici 2026.

De l’Open d’Australie au mariage dans le metaverse

Les possibilités offertes par le metaverse semblent illimitées. Par exemple, un couple a décidé d’organiser son mariage dans le metaverse. Le coût de ce projet a été estimé à 30 000 dollars américains. Après être devenu le meilleur marqueur à trois points de la NBA, Stephen Curry a décidé de lancer sa collection de 2974 NFT à l’effigie des chaussures qu’il portait lorsqu’il a battu ce record. Celles-ci pourront être utilisées dans trois metaverse. 

L’Open d’Australie a également suivi le mouvement et a été le premier tournoi du Grand Chelem à être retransmis en metaverse. Il y aura désormais aussi des metawatches sous forme de NFT, mais il sera également possible de les utiliser sur des terminaux tels que des smartwatches ou des smartphones. Par ailleurs, l’entreprise médicale Aimedis, basée sur la blockchain, souhaite également intégrer le metaverse. Elle doit entre autres permettre l’échange d’informations et d’expériences entre patients.es, et agir en tant qu’une e-pharmacie et un hôpital virtuel. 

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