Avoir 50 ans et vivre comme un trentenaire
Vieillir aujourd’hui n’est pas simple. En effet, la manie de la jeunesse ne nous rend pas la vie facile. Néanmoins, nombreuses sont les personnes qui atteignent les 50 ans, mais qui se sentent en forme comme s’ils en avaient que 30.
«La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse; la vieillesse est le temps de la pratiquer», écrivait Jean-Jacques Rousseau en 1778 dans les Rêveries du promeneur solitaire, une autobiographie pleine d’aphorismes. Rousseau, le grand écrivain genevois, s’est creusé la tête et notamment sur des thèmes comme la jeunesse ou la vieillesse. Cela est compréhensible: à l’époque, l’espérance de vie moyenne en Europe centrale s’élevait à peine à 35 ans. Pourtant, Rousseau a vécu jusqu’à pas moins de 66 ans. En revanche, de nos jours, la vie commence à 66 ans, lorsque l’on peut profiter de la vie pendant la retraite.
Surmonter la crise de la quarantaine
L’expression crise de la quarantaine décrit un état psychologique dans lequel les hommes et les femmes âgés de plus de 45 ans doutent d’eux-mêmes, broient du noir et sont insatisfaits. À ce moment-là, on peut avoir maîtrisé pas mal de choses. Néanmoins, à cet âge, la société de consommation souffrant de la manie de la jeunesse nous fait sentir comme un étranger ridé et en surpoids qui n’est probablement même pas inscrit sur Whatsapp. Des choses étranges peuvent se produire dans la tête d’une personne qui vit une crise de la quarantaine. Certains s’inscrivent à des cours de parachutisme et de plongée sous-marine et d’autres s’intéressent soudainement à une apparence rajeunie, au sport et à la mode vestimentaire. Il y a également les gens qui mettent de côté les catalogues de croisières et décident de faire le tour du monde en solitaire.
Le départ au lieu de l’effondrement
Lorsque l’on a 50 ans, rien ne nous empêche de nous attaquer enfin aux choses que nous avions refoulées ou négligées jusqu’à présent. Il faut seulement du courage – bien que l’excès de confiance soit discutable, voire dangereux, surtout en matière d’amour. Il n’est jamais trop tard pour retomber amoureux. L’important est de se donner toutes les chances en ne courant pas après l’air du temps, comme l’écrit par exemple l’agence de rencontre Ernestine. Il est bon et sain de commencer une histoire d’amour, mais la recherche du plaisir extrême peut avoir des retombées négatives.
Le culte de la jeunesse sur le marché du travail
Selon noz.de, le sociologue allemand Prof. Dr. Stephan Lessenich estime que pour le concitoyen moyen, le 50ème anniversaire représente aussi un moment de crise – plus que le 45ème: «à 50 ans, les femmes sont généralement certaines de ne plus pouvoir avoir d’enfants. Par ailleurs, à cet âge, les deux sexes glissent déjà dans le statut de travailleurs âgés». Bien que l’espérance de vie continue d’augmenter, les quinquagénaires sont déjà considérés comme difficiles à placer dans de nombreux segments du marché du travail: «Le culte de la jeunesse dans les entreprises et sur le marché du travail a malheureusement encore sa place, alors que nous savons tous que le vieillissement fait partie de notre avenir», critique-t-il. De nombreux membres de la génération des baby-boomers ont également une vision très positive de leur propre âge. Ils n’ont plus d’enfants à charge et ils peuvent donc profiter de leur liberté retrouvée en réalisant leurs rêves.
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