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Bouger pour être bien dans son corps et dans sa tête

09.10.2018
par SMA

L’activité physique est bénéfique à tout individu quel que soit son état de santé. L’important est de s’y (re)mettre progressivement. 

En Suisse la sédentarité touche 28% de la population. Elle entraîne un coût humain extrêmement important. Les effets bénéfiques de l’activité physique sont prouvés quel que soit l’état de santé. Elle permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète et de certaines formes de cancer. Elle joue également un rôle important dans la prise en charge de certaines maladies chroniques et exerce des effets positifs sur la gestion de la maladie, la prévention des complications et la santé mentale.

Chez les personnes souffrant de maladies chroniques, elle devrait faire partie de la prise en charge au même titre que les médicaments. Chez les personnes les plus sédentaires en particulier, le fait de reprendre une activité physique modérée et régulière résulte sur un rapport coût-bénéfice très positif. Autrement dit, c’est une façon naturelle de maintenir sa santé physique, psychique et d’améliorer sa qualité de vie.

Pas besoin d’être sportif

L’Office fédéral du sport recommande* au moins deux heures et demie d’activité physique modérée réparties sur la semaine. Et bonne nouvelle: pas besoin d’être sportif! De nombreux mythes et croyances circulent sur l’activité physique et peuvent nous faire prendre de mauvaises décisions lorsqu’il s’agit de passer à l’action. Être actif physiquement ne signifie pas être sportif. L’activité physique, c’est bouger au quotidien, de manière raisonnable, en tenant compte de ses capacités, et il est même possible d’y prendre plaisir.

Mais n’est-ce pas dangereux de se remettre à bouger lorsqu’on est inactif depuis de longues années? La question se pose d’autant plus lorsqu’on souffre de diabète, des troubles cardiovasculaires ou d’une autre maladie chronique. Comment et par quoi commencer? Une tempête de questions se pose lorsqu’on s’intéresse à prendre ou reprendre de l’activité physique. Et à juste titre! Si les contre-indications en fonction de la maladie varient de cas en cas, un principe est valable pour tous pour se (re)mettre à bouger: il faut y aller progressivement.

Comment passer à l’action?

L’offre d’activité physique est abondante mais il peut être difficile de s’y retrouver dans ce foisonnement de possibilités. De plus, ce n’est pas toujours évident de savoir quel sport est adapté à notre condition physique. À cet égard, en discuter avec son médecin de famille permet une évaluation de la situation. Ainsi, s’orienter selon nos besoins et nos attentes est plus aisé.

Par ailleurs, le manque de temps, d’énergie ou la sensation de ne pas pouvoir atteindre un certain niveau de performance sont des obstacles fréquemment invoqués lorsqu’il s’agit de se remettre à bouger.

*Pour consulter les recommandations de l’Office fédéral du sport: www.hepa.ch

Texte Léonie Chinet

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