Interview par Andrea Tarantini

« La famille est le pilier le plus important sur lequel se reposer »

César et Dorian sont amis d’enfance. Ils se sont rencontrés lors d’une alarme incendie à l’école alors qu’il n’avaient que onze ans et sont depuis inséparables, notamment en raison de leur nombreux points communs. D’abord tous deux passionnés de films en stop motion, ils se sont ensuite rapprochés de la musique avant de fonder le duo Ofenbach il y a cinq ans. Drôles, rêveurs et passionnés, ils nous en disent plus sur leurs actualités ainsi que sur la saison hivernale. 

César et Dorian sont amis d’enfance. Ils se sont rencontrés lors d’une alarme incendie à l’école alors qu’il n’avaient que onze ans et sont depuis inséparables, notamment en raison de leur nombreux points communs. D’abord tous deux passionnés de films en stop motion, ils se sont ensuite rapprochés de la musique avant de fonder le duo Ofenbach il y a cinq ans. Drôles, rêveurs et passionnés, ils nous en disent plus sur leurs actualités ainsi que sur la saison hivernale. 

César et Dorian, quelles sont les valeurs que vous partagez ?

Les valeurs qui nous tiennent le plus à coeur sont la liberté, car en tant qu’artistes nous ne nous plierons jamais qu’à nos exigences et notre instinct, la loyauté, car c’est ce qui est le plus important dans notre amitié ainsi que la bienveillance envers un public et une équipe qui nous donne tout et nous soutient depuis le début.

Cette année, Ofenbach est devenu le groupe français le plus écouté au monde. Qu’est-ce qui contribue à votre succès ? 

La forte identité de notre musique! Quand nous avons signé chez Warner en 2016, nous avons sorti « Be Mine » et « Katchi », nos deux premiers morceaux. Ils étaient tous les deux différents de ce à quoi les mélomanes étaient habitués auparavant. Nous avons créé une belle harmonie entre le rock, le rockabilly et la musique électronique. C’était nouveau et cela a beaucoup plu. Nous nous sommes dirigés ensuite vers la pop avec «Head, Shoulders, Knees and Toes », mais toujours en gardant un côté rock avec la guitare électrique sur les drops. C’est cette identité sonore différente qui a fait que nous en sommes arrivés là aujourd’hui! 

Votre chanson « Be Mine », sortie en 2016, a été certifiée triple or en Allemagne et double platine en Suisse. Vous y attendiez-vous ?

Oui, nous nous y attendions quand même un peu (rires). Nous l’avons composée entièrement dans notre chambre d’adolescents. Nous étions vraiment excités lors de sa sortie et nous espérions très fort qu’elle marche car elle a une énergie incroyable – nous nous ambiancions tous seuls en l’écoutant (rires). 

« Wasted Love », sortie en 2021, rencontre aussi un franc succès. Selon vous, quelles conditions doivent être réunies pour qu’une chanson devienne un hit ?

Le monde de la musique change et évolue continuellement. Nous ne savons donc jamais ce que les gens aimeront demain. Nos morceaux qui ont marché le mieux sont ceux avec une mélodie très entraînante. Sur « Wasted Love » par exemple, le « La, La, La, La… » (en chantant) initial« se répète et reste bien en tête avant le retour du refrain. Cela peut aider au succès d’un morceau. Qu’est-ce qu’il faut faire pour qu’un morceau marche ? C’est difficile à dire, car il n’y a pas de recette miracle. Il va falloir comprendre ce que sera la musique du futur. Nous allons peut-être partir vers des morceaux avec un nouveau type de production et des nouveaux sons. Les gens ont besoin de nouveauté en ce moment. 

Et cette année, vous avez donné de la nouveauté à vos fans. Vous avez sorti le hit « 4U » et dévoilé votre remix de « Let Somebody Go « de Coldplay et Selena Gomez. Pourquoi avez-vous choisi ce morceau ? 

Coldplay nous a proposé de remixer cette chanson. Nous avons toujours été fans de Coldplay et adoré la voix de Chris Martin. Nous donnons de l’importance aux paroles, mais nous sommes avant tout des amoureux de la mélodie qui, selon nous, est davantage un vecteur d’émotions. Coldplay fait partie des meilleurs mélodistes et compositeurs au monde à nos yeux. C’est pourquoi nous avons tout de suite accepté la proposition et cela a été un honneur pour nous de remixer « Let Somebody Go ». Un de nos rêves est d’ailleurs de faire une composition originale avec Coldplay. 

Votre nouveau-né, votre album studio I, met en avant le thème de l’espoir, de l’optimisme et de l’amour. Que représentent ces sujets pour vous ? 

L’optimiste est très important en ce moment. Par exemple, la chanson « Ain’t Got No Worries » que nous avons composée avec R3hab récite « Ain’t got no worries when I dance ». C’est un message très actuel: parfois, malgré les périodes moroses et tout ce qui passe dans le monde qui peut être très anxiogène, il y a des moments où il faut savoir lâcher prise et profiter de l’instant présent. La danse et la musique sont d’excellents moyens pour ce faire. 

Dans ce nouvel album, quel est le single que vous aimez le plus ? 

« Love Me Know », le plus grand single de l’album. Il promet de faire parler de lui: il est déjà joué partout en Europe et il grandit aussi en Airplay. 

La période des fêtes approche et il s’agit généralement d’un moment où les gens lâchent prise. Qu’aimez-vous le plus de ce moment de l’année ? 

L’esprit de Noël: se retrouver en famille ou entre amis, l’euphorie et la joie des fêtes, les décorations, les lumières et les musiques qui créent une atmosphère chaleureuse et cocooning. Parmi les musiques classiques de Noël, notre préférée est « Last Christmas » de Wham! 

Quels sont vos projets pour les fêtes ? 

Nous allons jouer pour le Nouvel-An sur France 2, ce sera un truc de fou (rires). Il s’agira d’un concert pour le passage à la nouvelle année qui aura lieu au Château de Fontainebleau, avec l’un des meilleurs artificiers au monde. En ce qui concerne les fêtes, le but est de profiter de nos proches et de se déconnecter, car avec le travail nous n’avons pas toujours le temps de le faire. Ensuite, en janvier, nous partirons en tournée et en studio aux Etats-Unis pendant un mois environ. 

Que représente la famille pour vous ?

Le soutien de notre famille est primordial car il nous permet de garder les pieds sur terre et surtout de nous apporter les ressources nécessaires dans les moments de doute et de perte de repères. La famille est le pilier le plus important sur lequel se reposer surtout quand on côtoie beaucoup de monde comme nous.

Vous avez été plus que prolifiques en 2022. Réservez-vous des surprises à vos fans en 2023 ? 

Nous avons annoncé un concert en octobre 2023 au Zénith de Paris, une des plus grandes salles de la capitale. Pour cette occasion, qui est une date unique avec des invités et une mise en scène tout autant uniques, nous allons faire des créations visuelles avec des gens talentueux. Ces visuels pourront être retrouvés lors de nos festivals pendant l’été 2023. En mars, nous serons aussi sur la scène principale au Tomorrowland Winter. Autrement, nous allons jouer notre nouvel album en live et en festival. Puisque nous avons toujours la bougeotte, nous allons aussi certainement présenter à nos fans des nouvelles musiques. 

Nous verrons-vous en Suisse bientôt ? 

Nous avons quelques dates en Suisse, mais nous ne pouvons pas dévoiler plus de détails, et nous serons à Lausanne, au Mad Club, en février prochain. Nous avons hâte de vous y voir nombreux. 

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17.12.2022
par Andrea Tarantini
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