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PMA : Une aventure médicale et humaine

02.07.2025
par SMA

Depuis de nombreux mois, vous rêvez d’agrandir votre famille, mais la grossesse tarde à venir. À quel moment faut-il consulter un spécialiste ? Comment se déroule ce parcours souvent perçu comme complexe ? Nous avons rencontré le Dr Sébastien Adamski, spécialiste en médecine de la reproduction au CPMA, à Lausanne et à Sion, pour mieux comprendre les solutions aujourd’hui proposées aux couples.

Docteur Adamski, à partir de quand faut-il consulter quand la grossesse tarde à venir ?

Tout va dépendre de l’âge de la femme. Avant 35 ans, nous recommande d’essayer de concevoir naturellement pendant au moins 12 mois avant de consulter. Passé cet âge, si la grossesse ne survient pas après 6 mois d’essais naturels, il faut envisager un rendez-vous avec un spécialiste.

Chez certaines femmes, des pathologies sont déjà clairement identifiées comme l’endométriose, l’absence de règles ou des maladies ayant fragilisé le système reproductif féminin. Chez les hommes, des troubles urologiques ou sexologiques peuvent aussi exister. L’âge de la femme reste un des facteurs déterminants. Il faut pouvoir faire le point avec le couple pour identifier la cause d’une conception désirée qui n’aboutit pas de manière naturelle.

Quels traitements proposez-vous au CPMA, et avec quelles chances de réussite ?

Plusieurs options s’offrent à nous. Nous pouvons proposer la technique de la stimulation ovarienne associée à l’insémination artificielle (IAC) qui permet d’optimiser la synchronisation du processus de fécondation. La fécondation in vitro (FIV) quant à elle, est indiquée notamment en cas d’échec d’IAC ou par exemple de trompes bouchées.

Centre de Procréation Médicalement Assistée et d’endocrinologie gynécologique

Nous proposons également des tests génétiques préimplantatoires sur les embryons (PGT) dans certaines situations. Le PGT-A est proposé après 35 ans et permet d’identifier les embryons qui ont les meilleures chances d’implantation et de grossesse.

Le bilan de fertilité initial nous permet d’orienter rapidement les couples vers la méthode la plus adaptée et de mettre en place un parcours de soins personnalisé avec les meilleures chances de succès.

On entend de plus en plus parler de vitrification ovocytaire. De quoi s’agit-il ?

C’est une technique de pointe qui permet de congeler ses ovules par un refroidissement ultrarapide à -196 °C. De plus en plus de femmes utilisent cette méthode pour préserver leur fertilité et planifier leur projet de maternité.

La fertilité baisse avec l’âge, en particulier après 35 ans, et la vitrification ovocytaire représente en quelque sorte une manière d’arrêter le temps. Par exemple, une femme de 34 ans qui congèle 20 ovocytes a environ 90 % de chances de pouvoir les utiliser avec succès si la grossesse ne survient pas naturellement.

Quel accompagnement proposez-vous aux couples ?

Le CPMA offre un accompagnement pluridisciplinaire. Centrée sur les patients, notre prise en charge globale s’appuie sur les piliers suivants : proximité, humanité, qualité, efficacité et sécurité. Il est ainsi par exemple possible de réaliser une grande partie des investigations et traitements non seulement au CPMA à Lausanne mais aussi dans nos centres régionaux de Montreux ou Sion.

Enfin, l’humain est au cœur de notre pratique : l’accompagnement émotionnel et les approches complémentaires sont des éléments essentiels de notre engagement envers les couples. Des psychologues, des sexologues, des spécialistes en hypnose, en diététique ou en acupuncture font partie intégrante du centre.

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