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Comprendre et traiter les troubles neurologiques chez les chiens et chats

29.04.2025
par Océane Ilunga

En Suisse romande, la neurologie vétérinaire progresse grâce à des centres de référence comme Vetmidi à Etoy et VetGenève au cœur de Genève. Avec des infrastructures de pointe, dont un Centre d’imagerie équipé d’une IRM et d’un scanner à Etoy, les Drs François Liebel et Kali Lazzerini, spécialistes en neurologie vétérinaire, offrent une prise en charge unique des pathologies neurologiques chez les chiens et les chats. Le Centre VetGenève sera lui aussi équipé d’une IRM dès cet été. Ces centres garantissent un suivi 7j/7 et 24h/24, ainsi qu’un accompagnement personnalisé. Rencontre avec ces deux spécialistes passionnés, parmi les rares établis en suisse romande.

Dr Kali Lazzerini,Spécialiste en neurologie vétérinaire Diplômée de l’ECVN, Spécialiste Européenne reconnue par l’EBVS® et le RCVS

Dr Kali Lazzerini
Spécialiste en neurologie vétérinaire Diplômée de l’ECVN, Spécialiste Européenne reconnue par l’EBVS® et le RCVS

Dr François Liebel,Spécialiste en neurologie vétérinaire Spécialiste reconnu par l’EBVS® et le RCVS

Dr François Liebel
Spécialiste en neurologie vétérinaire Spécialiste reconnu par l’EBVS® et le RCVS

Kali Lazzerini, François Liebel, pourriez-vous vous présenter respectivement ?

François Liebel : Je suis vétérinaire spécialiste en neurologie et neurochirurgie. Après mes études en France, j’ai poursuivi une formation approfondie en travaillant aux États-Unis et en Angleterre, où j’ai effectué une résidence de spécialisation européenne en neurologie vétérinaire. Cela fait plus de 15 ans que je me consacre exclusivement à cette discipline, couvrant les aspects médicaux et chirurgicaux des maladies du système nerveux chez les animaux de compagnie.

Kali Lazzerini : J’ai grandi en France et j’ai effectué mes études vétérinaires en Allemagne. Passionnée par la neurologie depuis toujours, j’ai poursuivi un doctorat sur cette thématique avant d’intégrer l’Université de Glasgow pour une résidence de spécialisation européenne en neurologie et en neurochirurgie. J’ai ensuite exercé comme spécialiste à l’Université de Bristol avant de rejoindre Vetmidi à Etoy et VetGenève.

Quels sont les troubles neurologiques les plus fréquents chez les chiens et les chats ?

Les pathologies les plus courantes en neurologie vétérinaire incluent l’épilepsie, qui provoque des crises convulsives et nécessite un diagnostic précis pour en déterminer la cause, qu’elle soit primaire ou secondaire. Les hernies discales, fréquentes chez les races prédisposées comme les teckels ou les bouledogues français, peuvent entraîner une paralysie soudaine nécessitant une prise en charge rapide. Les troubles de l’équilibre, quant à eux, peuvent être liés à une infection de l’oreille interne ou à une atteinte cérébrale. Enfin, les fractures vertébrales, souvent causées par des accidents, requièrent parfois une intervention chirurgicale complexe pour préserver la mobilité de l’animal.

Quels sont les signes qui doivent alerter un propriétaire et l’inciter à consulter ?

Plusieurs signes. Parmi ceux-ci, on retrouve :

  • Les crises convulsives, qui sont souvent un indicateur de troubles neurologiques importants.
  • Une paralysie partielle ou totale, qu’elle touche les membres ou d’autres parties du corps, est également un signe inquiétant.
  • Une perte d’équilibre soudaine, rendant l’animal instable ou incapable de se tenir debout, est un autre symptôme qui mérite une consultation.
  • Enfin, des changements de comportement, comme des épisodes de tournis, un animal bloqué dans un coin ou une agitation inexpliquée, doivent également alerter les propriétaires.

Comment a évolué la neurologie vétérinaire ces dernières années ?

La neurologie vétérinaire a beaucoup évolué ces dernières années grâce aux avancées technologiques. L’IRM et le scanner permettent des diagnostics précis, améliorant ainsi les traitements. Des techniques comme l’impression 3D pour la planification chirurgicale peuvent faciliter certaines interventions complexes. La collaboration entre spécialistes s’est également renforcée, facilitée par des réseaux internationaux. Enfin, les tests génétiques offrent une méthode non invasive pour confirmer certains diagnostics.

Chien Neurologie

Quelles sont les spécificités des consultations en neurologie à Vetmidi Etoy et VetGenève ?

Nous mettons un point d’honneur à offrir une prise en charge rapide et de qualité. Chaque consultation dure environ une heure, ce qui nous permet d’écouter les propriétaires, d’examiner l’animal et d’analyser les examens précédents. Grâce à notre Centre d’Imagerie médicale vétérinaire à Etoy, nous réalisons des IRM et des scanners en quelques jours seulement. Nous assurons également une surveillance en continu 24h/24 et 7j/7 des animaux hospitalisés, avec l’aide de notre partenaire spécialisé dans la prise en charge des urgences qui prend le relais sur place.

Par ailleurs, nous collaborons étroitement avec les vétérinaires locaux. Ils nous réfèrent des patients pour des investigations ou des chirurgies, puis reprennent le suivi. Souvent, nous connaissons déjà les patients avant même de les voir en consultation, car les vétérinaires nous envoient des emails pour discuter de leurs patients en amont. Cette collaboration nous permet de bien préparer les consultations et d’offrir un suivi optimal.

La neurologie vétérinaire est encore peu connue du grand public. Quels messages souhaitez-vous transmettre aux propriétaires d’animaux ?

Nous voulons rappeler que les troubles neurologiques ne sont pas une fatalité. Avec une prise en charge rapide et un diagnostic précis, beaucoup d’animaux retrouvent une qualité de vie satisfaisante. L’accès à des spécialistes en Suisse romande évite d’avoir à se déplacer jusqu’à Berne ou à Zurich pour obtenir des soins de pointe.

Il y a constamment l’apparition de nouvelles maladies. À quelle fréquence en découvre-t-on et pourquoi ?

Chaque année, une à deux nouvelles maladies génétiques sont identifiées et publiées, illustrant l’évolution rapide du domaine. Ce que l’on considérait autrefois comme une seule maladie se révèle souvent être plusieurs maladies distinctes, nécessitant une meilleure classification.

Notre travail repose sur une veille constante : lecture de publications scientifiques, participation à des congrès, échanges avec nos confrères et consœurs et mise à jour des connaissances grâce à des journaux vétérinaires spécialisés. Cela nous permet d’adapter nos pratiques et d’améliorer la prise en charge des animaux.

Récemment, une collaboration internationale nous a permis d’identifier un phénomène nouveau et préoccupant : nous avons observé des animaux présentant des troubles inhabituels comme des crises de panique, des aboiements répétés, une incapacité à reconnaître leurs propriétaires, et des crises convulsives sévères. Ce phénomène inquiétait particulièrement les propriétaires face à des comportements imprévisibles de leurs compagnons. Une enquête a permis de suspecter une intoxication alimentaire liée à une marque spécifique d’os à mâcher pour chiens. Des recherches sont toujours en cours pour identifier précisément le contaminant.

Quels sont les avantages d’un centre équipé d’une IRM vétérinaire ?

L’un des principaux avantages est la rapidité des examens d’imagerie avancée. Notre IRM 1.5 Tesla permet un diagnostic précis en un temps réduit.

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Notre centre dispose également d’un scanner et d’un appareil d’échographie de dernière génération. Nous combinons ces techniques pour affiner les diagnostics. En cas de besoin, une intervention chirurgicale peut être réalisée immédiatement sur place après l’examen, ce qui optimise la prise en charge des urgences.

L’approche pluridisciplinaire du réseau Swissvet Group, avec la collaboration de neurologues, chirurgiens, ophtalmologistes et spécialistes en médecine interne, permet de garantir une prise en charge optimale pour nos patients.

En quoi l’IRM et le scanner révolutionnent-ils le diagnostic des pathologies ?

Le scanner est utile pour les pathologies osseuses, tandis que l’IRM est idéale pour les tissus mous comme la moelle épinière et le cerveau. Dans certains cas, ces deux techniques sont complémentaires. L’IRM permet de détecter tous les types d’hernies discales ainsi que des maladies invisibles au scanner. Elle est particulièrement utile pour diagnostiquer des AVC, des inflammations, infections, et tumeurs cérébrales ou médullaires. L’IRM utilise un champ magnétique puissant et ne nécessite pas de rayons X, ce qui la rend totalement sûre.

Quels conseils donneriez-vous aux propriétaires d’animaux souffrant de troubles neurologiques ?

Il est important de consulter rapidement, même si cela peut effrayer. Obtenir un avis auprès de son vétérinaire traitant ou d’un spécialiste peut révéler que certaines pathologies, bien que graves en apparence, ont un bon pronostic avec un traitement adapté. Il ne faut pas prendre de décision trop hâtive sans toutes les informations nécessaires, notamment chez les animaux âgés, où certains propriétaires envisagent une fin de vie prématurée pensant qu’il n’y a pas d’options. Il existe des solutions à explorer ensemble.

Un conseil utile : filmer son animal lorsqu’il présente des symptômes inhabituels. Peu de propriétaires y pensent, mais cela aide énormément, car certains comportements neurologiques sont difficiles à observer en consultation. Cela permet d’affiner le diagnostic et peut réellement transformer la prise en charge de certaines pathologies.

L’aventure de Huascar... Une histoire qui finit bien !

Un cas marquant est celui de Huascar, un petit chien de 14 ans qui ne pouvait plus marcher du jour au lendemain. Son âge nous inquiétait, et nous avons d’abord suspecté une hernie discale nécessitant une chirurgie.

L’IRM a révélé une hernie discale particulière, non déshydratée, qui pouvait se résorber d’elle-même, évitant ainsi l’intervention chirurgicale. En quatre à cinq jours, Huascar a retrouvé une mobilité presque normale et vit désormais pleinement.

Sans l’IRM, un diagnostic moins précis aurait pu mener à une chirurgie inutile, voire à une décision d’euthanasie de la part des propriétaires, pensant que leur chien n’avait plus d’espoir. Ce cas montre l’importance de l’expertise neurologique et de l’imagerie médicale de pointe.

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Vetmidi Etoy
Centre de référés & Centre d’imagerie
Rte de Buchillon 1, 1163 Etoy
021 802 82 82
etoy.vetmidi.com


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Rue Sigismond-Thalberg 6, 1201 Genève
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