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Évolution des cryptomonnaies : entre régulation et enjeux d’investissement

21.03.2025
par Maévane Mas

Dans un marché en constante évolution, les cryptomonnaies exigent de plus en plus de transparence et de régulations. Le partenariat stratégique entre Criptonite et 3iQ pave la voie à des solutions d’investissement hedge funds innovantes et sur mesure.

Florian Rais,CEO et fondateur de Criptonite

Florian Rais
CEO et fondateur de Criptonite

Pascal Saint-Jean,PDG de 3iQ

Pascal Saint-Jean
PDG de 3iQ

Florian Rais, CEO et fondateur de Criptonite, et Pascal Saint-Jean, PDG de 3iQ, partagent leur vision d’un partenariat stratégique visant à offrir des solutions à la fois sécurisées et régulées. Ensemble, ils présentent leur approche novatrice pour aider les investisseurs qualifiés à naviguer plus sereinement dans cet environnement complexe.

Florian Rais, Pascal Saint-Jean, pouvez-vous présenter 3iQ et Criptonite, et expliquer l’expertise que chaque société apporte ?

Florian : Criptonite est une entreprise pionnière suisse spécialisée dans la gestion d’actifs en cryptomonnaies, basée à Genève depuis 2018. Autorisée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), Criptonite se distingue par son engagement à offrir des solutions d’investissement hedge funds sécurisées, régulées et transparentes dans l’univers des cryptomonnaies. L’entreprise propose une gamme de services adaptés aux besoins des investisseurs qualifiés, des entreprises et des institutions, en mettant l’accent sur la conformité tant aux normes suisses qu’internationales.

Pascal : 3iQ est une entreprise canadienne qui s’est imposée comme un acteur de référence en proposant des produits de cryptomonnaie sous une forme régulée et accessible. Notre mission est de rendre la cryptomonnaie « Safe, Secure, Simple », c’est-à-dire sûre, réglementée et compréhensible pour les investisseurs qualifiés. Après avoir été pionnier dans les Exchange-Traded Fund (ETF) de cryptomonnaie, 3iQ se positionne désormais comme un leader dans la gestion des actifs numériques à destination des institutions. L’entreprise a progressivement étendu sa présence à l’international : du Canada aux États-Unis, en passant par le Moyen-Orient et le Japon, ainsi qu’en Suisse grâce à notre partenariat avec Criptonite.

Comment voyez-vous l’évolution du cadre réglementaire en Suisse par rapport à d’autres juridictions ?

Florian : La Suisse a d’abord connu un fort engouement pour les actifs numériques, avec une adoption rapide des technologies crypto. Cependant, l’accent mis sur la gestion des risques par la FINMA et le gouvernement a ralenti cette dynamique, permettant à des places comme Abu Dhabi et Dubaï de prendre de l’avance et d’attirer des entreprises pionnières. Dans la gestion institutionnelle et l’asset management, ces régions captent une attention croissante, tandis que la Suisse, bien que toujours influente, a perdu de son élan. Toutefois, pour la gestion active et les hedge funds, l’impact est moindre. Les entreprises suisses restent en quête de solutions adaptées aux cryptomonnaies, et c’est là que nous intervenons avec nos solutions d’investissement hedge funds. Notre partenariat nous permet notamment de proposer des stratégies adaptées aux exigences des grandes institutions.

Nous sommes finalement très confiants dans la régulation suisse, qui, grâce à la FINMA, offre un cadre solide et sécurisé, renforçant la confiance des institutions financières. La régulation suisse demeure en somme un atout, et nous voyons un fort potentiel de croissance dans la gestion active des cryptomonnaies.

Quelles sont les grandes tendances actuelles qui façonnent le marché des cryptomonnaies ?

Pascal : On observe une concentration des actifs autour de quelques valeurs sûres, surnommées les « blue chips » de la crypto : Bitcoin, Ethereum et Solana. Ces cryptomonnaies dominent progressivement le marché. Par ailleurs, l’intérêt des investisseurs qualifiés évolue. Ils recherchent désormais des solutions de gestion plus professionnelles pour mieux maîtriser la volatilité du secteur, un enjeu majeur pour les institutions.

Florian : Aussi, la nouvelle administration américaine de Trump semble plus ouverte à l’adoption des cryptomonnaies que les administrations précédentes. Ce changement marque un débat plus large : faut-il considérer les cryptomonnaies comme un élément durable du système financier ou alors comme une mode passagère ? Une chose est certaine : le Bitcoin est devenu une référence numérique incontestable. Tout comme l’or a longtemps été l’étalon de valeur des patrimoines mondiaux, le Bitcoin est désormais perçu par une partie croissante de la population comme une réserve de valeur. Ignorer ce phénomène, c’est nier une transformation sociétale en cours.

Quels sont les principaux défis auxquels le marché des cryptomonnaies est confronté ?

Pascal : Le marché des cryptomonnaies connaît actuellement une véritable bifurcation. D’une part, il existe des projets axés sur l’infrastructure, comme Ethereum et Solana, qui servent de socle au Web3. D’autre part, des actifs comme le Bitcoin se positionnent comme une réserve de valeur numérique, souvent comparée à l’or. Aujourd’hui, beaucoup perçoivent la cryptomonnaie comme un ensemble homogène de milliers d’actifs interchangeables, alors qu’il existe des différences fondamentales, tout comme dans le marché boursier. La distinction entre ces catégories reste encore floue pour de nombreux investisseurs qualifiés, ce qui souligne l’importance de l’éducation dans ce domaine. C’est pourquoi 3iQ et Criptonite investissent du temps et des efforts dans la pédagogie afin d’éclairer ces distinctions.

Florian : L’un des principaux défis du marché réside effectivement dans son incompréhension, notamment parmi les investisseurs traditionnels. À l’origine, certains pensaient que le Bitcoin allait remplacer le dollar, surtout après la crise financière de 2008. Or, l’enjeu n’est pas de remplacer une monnaie stable, mais davantage d’offrir une alternative transactionnelle aux 80 % de la population mondiale qui ne disposent pas de devise stable, convertible ou transférable. Prenons l’exemple du Vietnam et du Nigeria : leurs monnaies locales sont inconvertibles sur les marchés internationaux, rendant les transactions complexes et coûteuses. Grâce aux cryptomonnaies, ces pays peuvent aujourd’hui effectuer des paiements en matières premières en quelques secondes, sans passer par des intermédiaires bancaires qui prélèvent jusqu’à 20 % de frais. En ce sens, les cryptomonnaies sont une révolution financière.

Un autre sujet crucial est l’évolution du cadre réglementaire, notamment autour des stablecoins, ces cryptomonnaies adossées au dollar. L’ouverture de ces actifs et l’émergence des Layer 1 – des protocoles blockchain facilitant les transactions instantanées – posent des questions majeures sur la régulation et l’adoption institutionnelle.

Comment l’évolution du marché des cryptomonnaies impacte-t-elle les stratégies d’investissement des institutions ?

Pascal : L’évolution vers une plus grande institutionnalisation du marché crypto s’accompagne d’un besoin accru de compréhension, ce qui se traduit par une plus grande recherche et analyse. Les investisseurs qualifiés ont encore plus besoin de comprendre quels projets ont un véritable potentiel et lesquels risquent de disparaître en quelques mois. L’accès à une information claire et approfondie est donc crucial.

Florian : Les institutions s’intéressent particulièrement aux blue chips de la crypto en tant que liquid alternatives. Contrairement aux actifs de type private equity ou real estate, ces cryptomonnaies se distinguent par leur forte liquidité. Avec l’essor des ETF Bitcoin, soutenus par des géants comme BlackRock, ces actifs bénéficient d’une régulation et d’une acceptation croissante. Les institutions, les banques ou encore les fonds de pension cherchent alors à allouer une proportion de leurs actifs à cette classe.

Comment cela influence-t-il votre approche en matière de gestion d’actifs numériques ?

Pascal : Les institutions ont des méthodologies strictes pour allouer leurs actifs, et l’absence d’un modèle prédictif fiable sur la valeur future du Bitcoin ou de l’Ethereum complique leur adoption. Toutefois, l’intérêt est là, et l’objectif est désormais de passer d’une simple exposition minimale (~1 %) à une allocation plus significative (5-10 %). L’une des clés pour convaincre les banques et les institutions est donc de leur présenter des outils qu’elles connaissent déjà. La crypto suscite encore des réticences, mais intégrée à des stratégies d’investissement éprouvées, son adoption devient plus naturelle. Notre valeur ajoutée réside dans la création de produits structurés et de stratégies de hedge funds, offrant une gestion professionnelle des actifs numériques. Nous avons identifié les gestionnaires d’actifs capables de répondre aux critères recherchés : réduction de la volatilité, maîtrise des risques, exposition contrôlée au marché crypto. Nous ne nous contentons pas d’acheter des cryptos : nous concevons des stratégies sophistiquées où elles s’intègrent comme une classe d’actifs parmi d’autres.

Florian : Il était essentiel pour nous d’adopter cette approche avec une classe d’actifs aussi récente que la cryptomonnaie, pour permettre aux investisseurs institutionnels d’entrer progressivement dans cet univers tout en respectant leurs standards de gestion et de régulation. Notre rencontre avec 3iQ s’est inscrite dans cette logique où nous partageons une vision commune : proposer des solutions d’investissement hedge funds accessibles et sécurisées, sans exposition excessive aux risques et à la volatilité.

Comment voyez-vous l’évolution de ce marché fluctuant ?

Aujourd’hui, les banquiers, asset managers et family offices sont pris entre deux feux : d’un côté, les clients cherchent à investir dans les cryptos sans savoir où se tourner, et de l’autre, les banquiers manquent d’expertise pour répondre à leurs attentes. Dans les années 2000, recommander des investissements dans les plus grandes entreprises suffisait, mais cette approche est désormais obsolète.

Le marché des cryptomonnaies évolue trop vite pour se contenter d’un ETF standard. Il faut faire appel à des experts dédiés, capables d’anticiper les tendances et d’adapter les stratégies en temps réel. C’est exactement ce que nous faisons. Grâce au partenariat entre Criptonite et 3iQ, nous disposons d’une expertise étendue pour couvrir tous les aspects du marché des crypto-monnaies et proposons des solutions hedge funds adaptées à chaque situation. Nous sommes ainsi prêts à accompagner nos partenaires dans cette évolution rapide et complexe.

Plus d’informations


www.criptoniteam.com
 


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www.3iq.io
 


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